Image par Ronald Carreño de Pixabay
Sébastien Lalevée " Nous avons augmenté la part de cash, en réduisant celle des valeurs françaises et cycliques".
Propos recueillis par R. D.
Quelles décisions avez-vous prises dans la gestion de vos portefeuilles depuis la dissolution ?
Les fonds européens étaient structurés autour de la double hypothèse d’une amélioration cyclique au deuxième semestre et d’un environnement de taux moins anxiogène. D’où un repositionnement vers des secteurs plus cycliques comme l’immobilier.
Les petites valeurs et le trading étaient également favorisés. La dissolution surprise a changé la donne. L’incertitude a provoqué une sous performance massive des «small caps» et du trading. Les valeurs domestiques ont été vendues via des paniers, montrant une fois de plus les effets procycliques de la gestion passive. Nous avons augmenté la part du cash, en réduisant la part des valeurs françaises et cycliques. La valorisation n’est pas un critère prépondérant dans les marchés actuels.
…