L’équipe de gestion d’ARBEVEL a rencontré une centaine de sociétés après la saison des résultats du troisième trimestre.
Le ralentissement de l’activité et la faible visibilité sont des points centraux de leur discours, pour la première fois aussi nettement depuis les hausses de taux. Leur agilité est encore à l’épreuve, non plus sur le front de l’inflation des matières et de l’approvisionnement, mais cette fois sur le front des baisses de volumes et des hausses de salaires.
Défi relevé puisque les publications trimestrielles affichent encore des marges en hausse. Les frais financiers n’ont en général pas encore affecté les comptes, la plupart des sociétés n’ayant pas encore eu besoin de se refinancer, pourtant la gestion du cash devient obsessionnelle.
A ce stade, on peut basculer rapidement aussi bien vers des réductions de coûts, notamment des effectifs, qui nous emmèneraient vers une récession, que vers une reprise de l’activité puisque les stocks semblent bas et tout redémarrage de la demande serait répercuté sur la production sans amortisseur.