Contrairement à l’Europe où la baisse des taux est effective, compte tenu d’une inflation revenue proche de l’objectif fixé par la BCE à savoir 2% et d’une croissance modérée en zone euro, les Etats-Unis restent en prise avec une inflation encore tenace, au-delà des 3%, en lien avec une activité toujours soutenue.
De fait, la future inflexion à la baisse des taux de la FED est repoussée de plusieurs mois, possiblement pas avant l’automne. La primeur d’une politique plus accommodante initiée par la BCE par rapport à la FED est relativement inédite.
Cela pourrait retarder l’affaiblissement du dollar par rapport à la monnaie unique que les investisseurs dans leur grande majorité prévoyaient en début d’année compte tenu des déséquilibres budgétaires et commerciaux persistants outre-Atlantique.